RECIPIENTES. Performance
ON LINE et LIVE
De
violentes protestations de mécontentement continuent à ébranler
l'ensemble du pays. Dans la province de Cordoba (Centre), une manifestation
de chefs d'entreprises et de commerçants réclamant une réduction
des dépenses de la municipalité a dégénéré en émeutes, vendredi,
faisant des dizaines de blessés. Les mêmes scènes de colère se sont
produites à Formosa (Nord-Est), Santiago del Estero (Nord), San
Juan (Ouest), avec des milliers d'employés municipaux réclamant
le paiement des arriérés de leurs salaires. La situation sociale
est particulièrement explosive dans l'extrême-nord du pays, à la
Quiaca (province de Jujuy), à la frontière avec la Bolivie, une
des régions les plus pauvres du pays, habitée par une grande majorité
d'Indiens. Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence alimentaire
sur tout le territoire, promettant de consacrer 250 millions de
dollars à l'aide sociale, alors que, dans le pays en banqueroute,
le budget 2002 prévoit 6,8 milliards de réduction des dépenses publiques
par rapport à celui de l'an dernier. A Buenos Aires, de bruyants
concerts de casseroles retentissent tous les jours dans différents
quartiers, où ce qui reste de la classe moyenne, après quatre ans
de récession, rejette le corralito, qui l'empêche de disposer de
ses salaires et de ses économies.
Il
y deux scènes fondamentaux : 1- Le CACEROLAZO. On pourrait dire
un concert des casseroles. 2- Des images TV. La répression sur les
gens.
Au
milieu du plateau: Deux femmes font de la viande haché et la mettent
sur des petits casseroles. Quand elles finissent une d'elles va
habiller l'autre avec ça.
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