RECIPIENTES. Performance
ON LINE y LIVE con Mariela Yeregui
Organizada por el CICV y en vivo Montreal, Canadá. 2002.
Enero de 2002. Argentina. Las protestas violentas de descontento continúan sacudariendo al país.
La performance esta integrada por escenas. 1) el CACEROLAZO. 2) Imágenes de la TV. La policía reprimiendo a la gente. 3) Entre estas dos proyecciones: Dos mujeres hacen carne picada y la colocan en pequeñas cacerolas. Cuando acaban, una de ella viste a la otra con un vestido fabricado con estas cacerolas llenas de carne.
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RECIPIENTES. Performance ON LINE (www.h8fullworld.net) with Mariela Yeregui. 2002.
Organised by the CICV and live at Montreal, Canada. 2002.
Violent protests of dissatisfaction continue to shake the whole of the country. In the province of Cordoba (Center), a demonstration of heads of undertakings and tradesmen claiming a reduction of the expenditure of the municipality degenerated into riots. The same scenes of anger occurred in Formosa (North-eastern), Santiago del Estero (Northern), San Juan (Western), with thousands of municipal employees claiming the payment of postponed their wages. The social condition is particularly explosive in the extreme-north of the country, in La Quiaca (province of Jujuy), at the border with Bolivia, one of the poorest areas of the country, inhabited by a large majority of Indians. The government declared the urgent state, promising to devote 250 million dollars to the social assistance.
In Buenos Aires, noisy concerts of pans resound in various districts, where what remains middle class, after four years of recession, the "corralito" rejects, which prevents it from having of its wages and its economies.
Two scenes are fundamental: 1- the CACEROLAZO. One could say a concert of the pans. 2- TV images. Repression on people. In the medium of the plate: Two women make meat chopped and put it on small pans. When they finish one of them will equip the other with that.
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RECIPIENTS. Performance ON LINE et LIVE
Des violentes protestations de mécontentement continuent à ébranler l'ensemble du pays. Dans la province de Cordoba (Centre), une manifestation de chefs d'entreprises et de commerçants réclamant une réduction des dépenses de la municipalité a dégénéré en émeutes, vendredi, faisant des dizaines de blessés. Les mêmes scènes de colère se sont produites à Formosa (Nord-Est), Santiago del Estero (Nord), San Juan (Ouest), avec des milliers d'employés municipaux réclamant le paiement des arriérés de leurs salaires. La situation sociale est particulièrement explosive dans l'extrême-nord du pays, à la Quiaca (province de Jujuy), à la frontière avec la Bolivie, une des régions les plus pauvres du pays, habitée par une grande majorité d'Indiens. Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence alimentaire sur tout le territoire, promettant de consacrer 250 millions de dollars à l'aide sociale, alors que, dans le pays en banqueroute, le budget 2002 prévoit 6,8 milliards de réduction des dépenses publiques par rapport à celui de l'an dernier. A Buenos Aires, de bruyants concerts de casseroles retentissent tous les jours dans différents quartiers, où ce qui reste de la classe moyenne, après quatre ans de récession, rejette le corralito, qui l'empêche de disposer de ses salaires et de ses économies.
Il y deux scènes fondamentaux : 1- Le CACEROLAZO. On pourrait dire un concert des casseroles. 2- Des images TV. La répression sur les gens.
Au milieu du plateau: Deux femmes font de la viande haché et la mettent sur des petits casseroles. Quand elles finissent une d'elles va habiller l'autre avec ça. |